Réunies, toutes les cellules d'un organisme vivant oeuvrent pour garder cet organisme en vie : chaque cellule s'est spécialisée pour effectuer une tâche bien particulière, exactement comme dans une ruche où le travail est réparti entre les ouvrières, les nourrices, les nettoyeuses, etc..., chacune oeuvrant pour le bien-être de la communauté et se sacrifiant même pour que survive la ruche.
Cette belle image de la ruche et de notre propre corps devrait s'appliquer aussi au genre humain, chaque homme ou femme devant oeuvrer pour le bien de la communauté toute entière.
L'homme seul ne peut rien ; en égoïste qu'il est, il ne remarque pas qu'il est obligé de compter sur la chaîne que constituent les autres hommes pour qu'il puisse, simplement, continuer à vivre : par exemple, le cultivateur fait pousser le blé, le meunier fabrique la farine, le boulanger fait le pain dont l'homme va se nourrir.
Imaginons un instant - comme l'a fait si joliment Sully Prudhomme, dans son poème : " Un songe " - qu'un simple maillon de cette chaîne vienne à manquer !
